QUE TON NOM SOIT GLORIFIE, poésie de Florent

Nos jours sont une ombre sur la terre,

Ma vie est une vapeur qui paraît pour un peu de temps,

Sans Toi, je ne peux rien faire.

Astre brillant, fils de l'aurore! Tu es abattu à terre.

Domine au milieu de tes ennemis !

Brise les reins de mes adversaires. Qu’ils ne se relèvent plus !

Avec crainte et tremblement, je travaille à mon salut.

Prend possession de l’Occident et du Midi !

Restons en place et ne craignons rien,

Regardons la délivrance que Tu vas nous accorder.

Afin que j’apprenne Tes statuts, il m’est bon d’avoir été humilié.

J’ai choisi la voie de la fidélité.

Chaque jour qui passe me rapproche du ciel.

Mettons l'encens sous tes narines, Et l'holocauste sur ton autel.

Ce qui manque à Tes souffrances, je l’achève dans mon corps.

Parfois, je suis comme un vase brisé, traîné comme un mort.

La difficulté fut grande à mes yeux,

Jusqu’à ce que j’eusse pénétré les sanctuaires de Dieu.

Je ne peux être ton disciple, si je ne renonce pas à tout ce que j’ai.

Que mon coeur te chante et ne soit pas muet.  

La persévérance des saints, c’est de garder Tes commandements,

Eternel, Tu es mon gardien et m’arrose à chaque instant.

Car Tu nous a éprouvé et nous as amenés dans le filet,

Mais pour nous donner l'abondance, tu nous en as tirés.

Je plonge mes pieds dans l’huile,

Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile !

Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur, Le Seigneur ne m’aurait pas exaucé.

                                        Tu n'a pas rejeté ma prière, ni Ta bonté!

Mon amour pour toi est comme un tison enflammé.

Dans cette tente, je gémis, accablé.

Tu sauves le peuple qui s’humilie,

L’esprit de l’homme le soutient dans la maladie.

 Baisers d’affection.

Florent.