Comment pourrai-je t'abandonner,
Toi que j'ai tant aimé.
Je mettrai dans le désert le cèdre,
L'acacia, le myrte et l'olivier.
Des fleuves de grâce jailliront,
Tu reconnaîtras que Je suis bon.
Jadis tu fus rebelle,
Et mon âme saignait.
Combien de fois ai-je pleuré pour toi Jérusalem,
Alors que Mes bras étaient grands ouverts,
Pour te bénir ...
J'ai envoyé Mes prophètes,
Mais tu n'as point écouté,
Jusqu'au jour où tu es tombée.
Comme un tendre Père, Je t'ai relevée,
Pardonnant tes erreurs,
Et changeant ton coeur.
Aujourd'hui, ne crainds plus,
Car j'ai promis que tu ne seras pas vaincue.
Je te porte en moi, Israël,
Jamais Je ne te délaisserai.
©Lysdesaron